Le Chili épisode 2, Santiago , Parc d’attraction Fantasilandia !
Me voilà accueilli par les amis à l’aéroport de Santiago, la belle aventure commence !
C’est un immense plaisir que je les retrouve après plus de 10 mois de voyage à travers le monde pour eux et un de mes premiers voyages sac à dos à l’autre bout du monde pour moi.
Je parles très légèrement l’espagnol mais je n’ai jamais visité encore le Chili !
Le choix est fait de rejoindre le terminal des bus et taxis afin de nous diriger vers le centre de la ville qui se situe à 17 km. Pour des raisons économiques nous décidons de choisir la compagnie de bus qui nous ramène au plus proche de la location que nous avons obtenu sur airbnb. Pour ma part le dépaysement commence déjà, le bus n’est pas accessible mais pour autant je ne ressens aucune animosité de la part du chauffeur qui m’aurait déjà refusé à l’intérieur de ce dernier en France. On me laisse mettre mon fauteuil à l’arrière et on me laisse gentiment installer à l’intérieur du bus sans rien me dire.
Ces 20 minutes de trajet pour rejoindre le centre-ville de Santiago et la station centrale seront pour moi une source d’émerveillement et de dépaysement incommensurable. La banlieue et la ville de Santiago sont à mi-chemin entre la vétusté des infrastructures mais aussi la modernité des gratte-ciel.
Nous arrivons donc à la station centrale de Santiago, vestige d’une gare dont le pays n’est quasiment plus équipé de trains, il est 11 heures et nous ne pouvons entrer dans notre location Airbnb qu’à partir de 14 heures. Nous décidons donc d’aller manger un petit bout près du palais de la Comida et de procéder à notre premier retrait d’argent de pesos chiliens. Rapidement même avec nos cartes bancaires N26 nous nous apercevons qu’il n’est pas évident de trouver une banque qui accepte nos retraits sans des frais mirobolants.
Direction la Comida et son palais présidentiel pour enfin trouver un petit resto sympathique où nous pourrons manger notre première Empeñada, plat traditionnel chilien. Vient le moment de la note et le fameux pourboire appelé « propiña » qui consiste à systématiquement rajouter ce dernier directement inclus dans la note qui n’est pas obligatoire mais qui est vivement conseillé et apprécié. La note pour trois va être douloureuse, le restaurant coûte 18 € mais nous avons six euros supplémentaires de Propina que je vais accepter de payer sans rechigner ne connaissant pas les coutumes locales. Rapidement je vais comprendre que c’est un des seuls moyens pour les chiliens d’agrémenter un salaire bien bas dans le pays…
Après le repas en avant pour notre location un peu plus au sud ; à 500 m de l’université de Santiago du Chili, l’emplacement est juste parfait, cinq minutes à pied de la ligne de métro presque accessible et parfaitement central.
Raoul notre propriétaire nous accueil dans un appartement au cinquième étage accessible personnes handicapées avec le sourire. La nuit est pas cher nous avons deux chambres deux salle de bains une petite cuisine qui malheureusement n’est pas équipée convenablement et nous empêchera de cuisiner mais la location est propre et tout à fait satisfaisante pour quelques jours sur place avant de prendre la route.
Point positif le propriétaire décide carte à l’appui de noter tous les petits points d’intérets et représentatif de la la ville et de ses alentours, les transports, les restaurants, tous les points d’intérêt touristique, mais aussi les règles de sécurité.
Le reste de la journée consiste à nous installer confortablement pour digérer pour ma part les 24 heures de vol mais aussi le jet lag qui commence à se faire sentir..
Dimanche 16 septembre,
J’avais repéré plusieurs semaines à l’avance que Santiago avait quelque chose d’assez extraordinaire dans ce centre-ville : un immense parc d’attractions.
J’avais repéré aussi que les tarifs n’étaient pas si important que ça environ 20 € pour la journée et que ce dernier était accessible pour les personnes en fauteuil. Notre choix tout naturel avec Angélique et Rémi fan tout comme moi de parc d’attractions étais forcément d’aller passer une journée dans ce dernier.
Tout d’abord il fallait comprendre comment fonctionne les transports en commun de la ville composée je vous le rappelle de près de 9 millions d’habitants. Je me doutais que les transports n’allaient pas être accessibles. Mais avec l’aide de Rémi Angélique les choses sont devenues possibles… après avoir tant bien que mal acheter des billets de transport grâce à notre espagnol plus proche du chinois que de l’espagnol lui-même nous avons réussi à prendre la direction de Fantasilandia !
Ce parc d’attraction familial est situé dans le poumon vert de la ville de Santiago-du-Chili, le Parque O`higgins, mais aussi juste à côté de la plus grande salle de concert d’Amérique du Sud: la Movistar Arena..
Il y a des attractions à sensations mais aussi des attractions familiales et des spectacles. L’entrée m’est offerte en tant que personnes handicapées, Et dès mon entrée dans le parc je suis accueilli par un salarié de la structure qui me décrit attraction par attraction en fonction de mes capacités ce que je suis en mesure de faire de ne pas faire . Les choses sont claires dès le départ certaines attractions me seront refusées tandis que la très grande majorité me sera accessible.
C’est un parc propre où la jeunesse et les familles chiliennes se retrouvent pour passer du bon temps. Et nous en passerons tout autant. J’ai cette comparaison en tête de voir le parc qui est décrit dans le film le flic de Beverly Hills. Cela me donne exactement la même sensation. Un parc bon enfant, pas cher, et où chacun a sa place. De plus il n’a rien à envier aux grands parcs européens, il est très bien fourni. Et je me surprends à faire des attractions que je n’aurais jamais faites ici en Europe sans que cela ne pose aucun problème à qui que ce soit et les employés m’ont toujours aidé avec le plus profond respect à grimper dans telle ou telle attraction quand cela mettait
techniquement impossible. J’ai passé une excellente journée !
À notre sortie du parc nous décidons de parcourir le Parque O`higgins, c’est un peu notre Parc de la Tête d’Or Lyonnais. Un lieu de rencontre pour toutes les familles mais aussi pour les gens qui auraient besoin de verdure. Nous y découvrirons de nombreuses échoppes et de vendeurs à la sauvette bon enfant. Et nous y couvrirons aussi des attroupements de plusieurs milliers de personnes qui font danser leurs enfants lors de battle de danses afin de leur faire gagner quelques CDs piratés. Ces attroupements créent instantanément chez les gens une vague de sourire et de partage sur fond d’humour et de performance artistique comme nous en aurions bien besoin ici.
Direction l’appartement pour un repos bien mérité et une journée qui nous a filé la banane !O